Après 3 ans de Recherches, RAPSoDIÂ s’est achevée au colloque « Autres façons d’habiter, autres façons de vieillir » les 6 et 7 octobre à Nantes
Tou·te·s les participant·e·s –membres de l’association Hal’âge, citoyen·nes qui créent ou vivent déjà dans leurs habitats participatifs et solidaires, chercheur·e·s universitaires– ont partagé leurs regards, analyses et résultats.
Lire le compte-rendu de l’association Hal’age
Pourquoi avons nous participer à la RAP ?
Deux ans avant le début de la RAP, nous avions travaillé sur un projet de vie sociale et partagée de la Maison de la Diversité, en ateliers de co-construction avec une vingtaine d’Audacieuses & d’Audacieux à Paris. Nous avions déjà réfléchi sur les valeurs, le processus d’entrée des habitants, la vie collective, la gestion de la maison, le rôle du responsable de maison, l’ouverture sur l’environnement, les activités, les loisirs, le bien-être, le respect de la vie privée…
Mais nous n’avions pas encore eu le temps de travailler plusieurs sujets fondamentaux : la gouvernance du vivre ensemble, l’arrivée de la dépendance, la fin de vie, la place des non-habitants et des bénévoles, quand Anne Labit est venue nous parler de la RAP… et l’opportunité de réfléchir à ces questions avec d’autres terrains et des universitaires et des sociologues nous a tout de suite emballé !
Quels sont les apports de la RAP pour les Audacieux.ses?
Des questionnements, des éléments de réponse qui permettent d’alimenter notre travail de co-construction du projet de vie sociale et partagée de la Maison de la Diversité
Quelle sera la suite de ce travail ?
A très court terme, nous allons toiletter et finaliser notre projet de vie avec les futurs habitants de Lyon et les Audacieux.ses de la première heure en y incluant tous les sujets travaillés dans la RAP.
Ensuite, dans un deuxième temps ou en parallèle, il nous faudra continuer à nous questionner notamment sur :
- L’articulation en termes de communication entre notre plaidoyer (discours associatif inclusif plus politique) et les besoins intimes de chaque individu.
- Le rôle / le positionnement de l’association pour les futurs habitants : porteur de projet ou facilitateur qui met des compétences à disposition d’un groupe de futurs habitants dans un réel habitat participatif autogéré
- Les nouvelles solidarités à imaginer pour faire face aux besoins d’aide et de soins pour un habitat en perte d’autonomie (physique ou cognitive)
- Le modèle de la coloc Alzheimer sans soutien familial pourrait-il une option pertinente pour les Audacieux.ses ?
- La promotion du plaidoyer RAPSoDIÂ